dimanche 8 février 2015

Biographie de la Rabbanit 'Haya Mouchka






La Rabbanit 'Haya Mouchka Schneerson est née à Babinovitch, à côté de la ville russe Loubavitch, un Chabbat, le 25 du mois d’Adar en 1901.
Seconde des trois filles du sixième Rabbi de Loubavitch, le Rabbi Yossef Yits'hak et de sa femme la Rebbetztin Ne'hama Dina Schneerson. Quand elle est née, son grand-père, le cinquième Rabbi de Loubavitch, le Rabbi Chalom Dov Ber, qui était à l'étranger, télégraphie à son fils, le Rayats en lui demandant de nommer sa fille : « 'Haya Mouchka », au nom de la femme du Tséma'h Tsedek (dont le prénom était Mena’hem Mendel, par ailleurs). .....(suite)

Dès son plus jeune âge, la Rabbanit s'emplit de sainteté et de pureté, dans la maison de son grand-père, le Rabbi Rachab, et dans celle de son père. Durant la première guerre mondiale, en automne 1915, 'Haya Mouchka et sa
famille voyagèrent de Loubavitch et s'installèrent à Rostov.
Alors que la famille de la jeune ‘Haya Mouchka est à Rostov, le Rachab, Rabbi Chalom Dov Ber tombe malade et, 'Haya Mouchka, âgée alors de 19 ans, s'occupa de lui affectueusement et passa ses nuits à son chevet. Avant sa disparition en 1920, le Rabbi Shalom Dov Ber la bénit.
Durant les dures années du communisme, où son père le Rabbi Yossef Yts'hak menait une lutte héroïque, elle était toujours à ses côtés. D'ailleurs son père l'impliquait énormément dans son travail. Elle le suivit jusqu'à Kastroma où il fut envoyé en exil. Avant de quitter la Russie, elle s'engage à épouser le Rabbi Mena'hem Mendel Schneerson MHM.
Elle se mariera un an plus tard, le 14 Kislev 1928, à Varsovie. A propos de ce jour bénit le Rabbi dira 25 ans plus tard : « C'est ce jour que je me suis lié à vous (les ‘Hassidim) et vous à moi » .
Après leur mariage, le jeune couple vécu à Berlin jusqu'en 1933, puis à Paris. En mai 1940, ils quittèrent Nice.
Au cours d'un bombardement, en poussant rapidement un juif à terre, elle lui sauve la vie. Plus tard, en racontant cette histoire, elle dit : « C'est vrai que je lui ai sauvé la vie, mais, pousser un autre juif nécessite une Techouva ».
La Rabbanit se distinguait par sa profonde connaissance de la Torah, sa grande intelligence et son comportement majestueux. Son sens raffiné de l’humour, son attitude positive envers chaque détail la rendait agréable à tous.
Elle assumait sa mission avec une profonde humilité. Une fois, les femmes ‘Habad envoyèrent un bouquet de fleurs à la Rabbanit à l’occasion de son anniversaire (le 25 Adar). Elles lui adressèrent également une liste de femmes qui avaient besoin d’une bénédiction. Le secrétaire reçut le bouquet et transmit la lettre au Rabbi MHM qui, observant l’enveloppe, y vit le nom de son épouse. Il demanda donc de la transmettre à la Rabbanit. Mais le secrétaire expliqua qu’il s’agissait d’une liste de personnes sollicitant une bénédiction. Le Rabbi MHM dit alors : « Elle peut également bénir ».
Lors du procès qui établit la propriété des livres de la bibliothèque Loubavitch (date du 5 Tevet « Didane Notsa’h » 5747), la Rabbanit ‘Haya Mouchka vint témoigner. L’avocat de la partie adverse lui demanda : « Qu’en pensez-vous ? A qui appartiennent ces livres ? A votre père ou au ‘Hassidim ? »
La Rabbanit répondit : « Mon père et les livres appartiennent aux ‘Hassidim. » Ces mots exercèrent une profonde impression sur le juge et ils furent déterminants dans la victoire finale.

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